Église construite entre 1953 et 1954 sous l'impulsion du père Aubry, grand amateur d'art contemporain. Son architecture audacieuse est caractérisée par son immense voûte en béton autoportante. Cette technique de construction innovante a été mise au point par Eugène Freyssinet dès 1923 pour les voûtes des hangars à avions réalisés à Orly et reprises en 1928 pour la construction des halles centrales Boulingrin de Reims. Mais en dehors du gros-oeuvre, l'édifice a été réalisé avec des moyens très limités, en partie par les paroissiens.
Elle présente une belle unité avec sa silhouette très épurée et son décor résolument moderne: bas-reliefs, statues, chemin de croix et vitraux.
La grande verrière de la résurrection du Christ, esquissée par le père Aubry, a été réalisée par le maître verrier parisien Jean Barillet. Elle montre un bateau agité par la tempête et symbolisant le chaos du monde. Sur le fond, apparaissent le visage, les mains et les pieds du Christ ressuscité (classée monument historique).
Enfin, les verrières latérales aux motifs abstraits de la nef se composent de seize groupes de deux baies de trois mètres de haut sur un mètre de large.
L'intérieur de l'église n'est visible que durant les heures de culte.
Église Saint-Léopold (doc. Yalta Production) | Église Saint-Léopold (doc. Yalta Production) |
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