Vestiges du Fort de Peccais
(doc. Office de Tourisme de Saint-Laurent-d'Aigouze)
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Les vestiges du Fort Peccais sont aujourd'hui perdu au bout du monde dans un lieu inhospitalier... Au contraire, de la date de création du premier impôt d'Etat sur le sel ; la gabelle, par Philippe Le Bel en 1286 jusqu'à sa suppression par la révolution en 1790, ce fort était le coeur économique du territoire.
Le sel de Peccais était redistribué dans tout le royaume via le Rhône.
Au cours des guerres de Religion, le contrôle du sel, produit de haute valeur devient un enjeu important et les salins de Peccais ont besoin de protection.
En 1569, la construction du fort assure un contrôle permanent sur les salins et les canaux servant au transport du sel. Il se trouve au point de rencontre du canal du Bourgidou et du canal de " Peccais à Sylvéréal ".
Il devient donc la convoitise des chefs de guerre ; qui tient Peccais tient la région !
En 1790 à l'abolition de la gabelle, le fort perd de l'importance et n'est plus gardé que par une compagnie d'invalides et son état tombe en décrépitude.
Il reprend du service au cours de la dernière guerre, compte tenu de sa proximité du littoral : l'occupant y installe plusieurs abris et blockhaus.
Les vestiges du Fort de Peccais sont en attente de mise en valeur.
De ce fort de Peccais, autrefois poste militaire des agents royaux ; seules les deux citernes, le plan trapézoïdal, ainsi que le culot mouluré d'une échauguette, ont été conservées.
Vestiges du Fort de Peccais (doc. Office de Tourisme de Saint-Laurent-d'Aigouze) |
Inscrit par arrêté du 13 décembre 1978 aux Monuments Historiques Vestiges du Fort de Peccais y compris le fossé cadastré section D 424 et 425
Chemin de balade jusqu'au site cependant l'accès du fort est fermé au public pour des raisons de préservation et sécurité.
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