C'est à Laverré qu'aurait vu le jour saint Lubin (évêque de Chartres) à la fin du Ve siècle. Un oratoire y aurait été consacré. Le prieuré de Laverré est une dépendance de l'abbaye de Nouaillé jusqu'à la Révolution (1ère mention fin XIIe). Il est alors vendu au fermier marchand exploitant une partie des terres des moines. Souvent revendu au cours des XIXe et XXe siècles, il tombe progressivement en ruine et sa restauration est l'oeuvre du propriétaire actuel. Le domaine comprend à l'est des dépendances de plan en U et au S-E un imposant pigeonnier. Entouré de douves franchies par un pont de pierre, le prieuré se compose d'un corps de logis flanqué au N-E d'une tour carrée. Il compte plusieurs salles dont l'oratoire voûté en berceau et éclairé par une fenêtre en arc trilobé. Certaines ouvertures chanfreinées peuvent remonter au XVIe siècle mais le prieuré a fortement été remanié comme l'atteste un oculus au meneau en forme de lys reposant sur une croix de Malte datée du XVIIe. Deux portes en plein cintre remontent au XVIII (1720). Le propriétaire a remplacé une porte charretière par une fenêtre dans la chapelle transformée en grange au XIXe ou au début du XXe siècle. Une tourelle en encorbellement accolée à la tour et coiffée d'un dôme a disparu au début du XXe siècle.
Le prieuré est entouré par un jardin labellisé "Jardin Remarquable" entièrement créé par les propriétaires.
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