Bâtiment du XVIIIe siècle, un des seuls à voir été relevé après sa presque destruction lors des bombardements de 1918. Ancien palais de justice et cachots supposés du XVe siècle. En 1713, le Traité d'Utrecht a pour la ville une conséquence heureuse. En ratifiant le rattachement d'Ypres et de sa châtellenie à la Maison d'Autriche, il provoque le transfert en notre ville du Baillage et du Siège Présidial, "cour de justice pour toute la Flandre Française du côté de la mer". Ce transfert va amener en notre cité toute une population de magistrats, juges, avocats, greffiers, huissiers et audienciers. Alors que la reconstruction de la ville, à partir de 1919 suite à sa destruction, obéit toute entière au style néo-flamand, le Présidial offre la surprise d'une façade de pierre blanche et de grès, rigoureusement symétrique. Expression du classicisme français, ce bâtiment (1776-77, Legrand et Vanneuville, architectes à Bailleul), possède un avant-corps ce ntral à refends, largement percé par les baies en plein cintre- celle du centre occupée par une statue de la Justice, des travées latérales structurées par des pilastres, et des éléments sculptés. Seul bâtiment public à avoir échappé à une destruction totale, il fut restauré en 1920 (les deux travées de droite et la toiture étaient abattues), puis sa façade en 2011/12.
Présidial de Flandre (doc. Ville de Bailleul) | Arbre généalogique (doc. Ville de Bailleul) |
classé au titre des monuments historiques en 1962
gratuit, non possible pour personnes handicapées
sur réservation
gratuit
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