C'est l'un des deux ponts médiévaux de Limoges (avec le pont Saint-Martial), les seuls à enjamber la Vienne jusqu'à la construction du Pont-Neuf (1838).
Lancé au tout début du XIIIe s., il fut remanié à plusieurs reprises.
Pont à avant-becs, long de 130 mètres, il était protégé jusqu'à la fin du XIXe s., par un ramier, vaste peigne de charpente destiné à retenir les trains de bois flotté qui descendaient de la montagne pour alimenter les usines de porcelaine et les ateliers de charpentiers.
Situé en contrebas de la ville commerçante, le pont Saint-Étienne est resté longtemps le plus animé. Il est emprunté encore aujourd'hui par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostel.
Il relie la rive droite où se tenaient les maisons des laveuses qui se chargeaient de la lessive des familles bourgeoises jusqu'au milieu du XXe siècle à la rive gauche d'où partaient les routes de Toulouse et de Clermont-Ferrand.
Pont Saint-Etienne (doc. Yalta Production) | Pont Saint-Etienne (doc. Yalta Production) |
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