Palais épiscopal, anciennement Hôtel du grand doyen au 3 rue du parchemin.
Avant la Révolution, les évêques logeaient dans le palais reconstruit par le premier cardinal de Rohan au XVIIIème siècle. Dès 1803, il est envisagé d'affecter l'ancien hôtel du grand doyen, au logement de l'évêque concordataire, ce qui demande que l'État le rachète à l'aubergiste Busch. En 1855, Mgr Raess prend ses quartiers dans l'ancien hôtel du grand doyen et depuis, tous ses successeurs y ont résidé jusqu'à ce jour. Un bâtiment administratif très confortable dit la "Rotonde", en raison de sa forme, a été adjoint à la résidence proprement dite en 1908.
Hôtel citadin "entre cour et jardin", le grand escalier constitue le principal chef d'oeuvre de la construction. Il est probable que le sculpteur Laurent Leprince a sculpté les frontons des deux façades, rigoureusement identiques, où figurent des cornes d'abondance.
On admire encore la symétrie des façades, avec les fenêtres à petits carreaux et les ferronneries qui les ornent. En revanche, l'ensemble du mobilier, dispersé à la révolution, a été reconstitué au courant du XIXème siècle. La chapelle est ornée d'un beau maître-autel en bois orné de dorures. Les planchers du grand salon sont à la Versailles.
Hôtel de Saxe au 27 rue des juifs.
Il en est fait mention pour la première fois en 1228. En 1779, la princesse Christine de Saxe, abbesse des dames nobles de Remiremont et tante du roi Louis XVI, achète le bâtiment et le transforme. En 1792, l'immeuble est vendu comme bien national. En 1870, le comte de Malari, secrétaire Général du Préfet, y habite.
La façade reprend les formules de l'époque Régence adoptées par l'architecte F. Pinot.
Il reste de la splendeur passée quelques cheminées, des salles avec boiseries... ainsi que la rampe d'escalier.
Palais Épiscopal de Strasbourg (doc. Diocèse de Strasbourg) |
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