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Cette maison est louée le 31 janvier 1760 par Christophe-Philippe Oberkampf. C'est dans cette demeure qu'est imprimée la première toile de Jouy le 1er mai 1760. Il y vit un an environ. Sa fille rachète ensuite la maison pour y fonder une salle d'asile destinée à accueillir gratuitement les enfants des "mères laborieuses" âgés de 3 à 6 ans. Aujourd'hui cette maison abrite l'école de musique.
Dans le jardin se trouvent les stèles funéraires de la famille Oberkampf et une ancienne guérite aux épingles. La famille étant protestante, les inhumations ne pouvaient pas se faire dans le cimetière paroissial. C'est pourquoi ces stèles sont déplacées en 1982 dans ce jardin.
L'ancienne guérite des gardes, la seule qui ait été sauvée, servait à ranger les boîtes contenant les épingles drapières. Ces épingles permettaient d'attacher, après teinture, les toiles pour les mettre à sécher. Cette tâche était exclusivement dévolue aux enfants. La guérite est finalement rachetée et restaurée par la fille d'Oberkampf, Emilie Mallet, en 1854. Elle est déplacée en 1995 dans ce jardin.
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