Situé à Flixecourt dans la Somme, le Château Blanc est un foyer de vie qui accueille une cinquantaine de résidents atteints de troubles psychiques stabilisés. La singularité de ce lieu, c'est l'activité de l'institution structurée par l'art et la culture. Depuis dix ans, cette approche complètement assumée permet à chaque personne de trouver son mode d'expression dans une pratique artistique et par la rencontre d artistes en résidences, spectacles et participation au projet culturel.
Cette démarche s'accompagne d'un engagement citoyen des résidents qui décident, choisissent et définissent collectivement les actions organisées au Château. Il y a à l'oeuvre une dimension de projet très originale qui vise à créer les conditions d'une participation pleine et entière des personnes à l'ensemble du programme de l'établissement. Cette participation ne se résume pas à quelques actions pratiques concernant exclusivement la vie interne du Château mais porte également sur le projet d'une entité qui s'est imposée comme un centre culturel à part entière.
Des expositions sont ouverte au public toute au long de l année.
Des prestations sont offertes pour la location des salles, réceptions, cocktail, café d accueil lors de colloque ou séminaires.
Description du château blanc
Le château blanc de Flixecourt n'est pas protégé au titre des Monuments Historiques, il n'en présente pas moins un véritable intérêt patrimonial au sein du vaste ensemble Saint-Frères, de la vallée de la Nièvre.
Le château blanc est le troisième et avant dernier château construit par la famille Saint tout près de la direction des usines de la vallées de la Nièvre.
En 1912, Alice Saint, de la branche rouennaise, veuve d'Henri de la branche de Flixecourt, fait appel à l'architecte Charles Bourgeois pour construire ce château, face aux usines et magasin construits à la fin du XIXème siècle , le long de la voie ferrée en contrebas.
Alice saint, veuve depuis 1907, s'adresse à un architecte alors très en vue dans le nord de la France pour construire sa nouvelle demeure dans le bon goût de la haute bourgeoisie industrielle. Charles Bourgeois est alors en pleine ascension. Il a appris son métier à Tourcoing, puis en Belgique, avant de travailler en collaboration avec son père, architecte lui aussi. Dans les premières années du XIXème siècle, il travaille essentiellement pour la petite, moyenne, et haute bourgeoisie de Tourcoing et des environs. En 1912, il est nommé directeur de l'école des beaux-arts de Tourcoing, poste qu'il occupera jusqu'en 1940. Le château Blanc est sa première commande dans la Somme, sa cliente est en contact avec les réseaux industriels du Nord. Sa fille aînée Marie a épousé Albert Six, fils d'un industriel lainier bien connu à Roubaix et Tourcoing.
Charles Bourgeois sait s'adapter à la clientèle. Il est capable de réaliser des immeubles de styles très variés, du plus tendance aux intonations art nouveau, au plus classique, dans le bon goût Louis XV qu'affectionne la haute bourgeoisie.
A Flixecourt, il réalise un château familial en pierre de taille, avec seulement des parties très modestes en brique. L'immeuble, au plan ramassé s'élève sur trois niveau, plus un étage sous le toit mansardé. C'est un exercice de style, pour l'architecte formé aux beaux-arts. Les façades principales présentent toutes les caractéristiques d'une architecture néoclassique qui empreinte son vocabulaire décoratif au bâtisses du XVIIIème siècle : frontons triangulaires, bas reliefs de motifs floraux, consoles à volutes, clés ornées de blasons aux motifs végétaux... Un décor très féminins, à l'image de la commanditaire , mais rappelant aussi celle de son défunt mari par la présentation de pots à feu sur les parties les plus hautes. L'originalité de l'immeuble tient aussi à la différence de niveau entre les deux façades principales, du fait de la déclivité du terrain. Le RDC sur jardin, est en réalité un entresol, et l'étage noble appar aît comme un RDC sur la route nationale.
A l'intérieur, à partir de l'étage noble, les pièces sont distribuées autour d'un hall central, à l'anglaise. Deux escaliers, dont l'un est ouvert de baies ornées de vitraux mènent aux étages.
Le décor intérieur, dans un style relativement sobre, sans exubérance, présente comme les façades des réminiscences du XVIIIème siècle et une couleur dominante blanche.
Foyer de vie Le Château Blanc (doc. Adapei 80) | Foyer de vie Le Château Blanc (doc. Adapei 80) |
/Description du château blanc
Le château blanc de Flixecourt n'est pas protégé au titre des Monuments Historiques, il n'en présente pas moins un véritable intérêt patrimonial au sein du vaste ensemble Saint-Frères, de la vallée de la Nièvre.
Le château blanc est le troisième et avant dernier château construit par la famille Saint tout près de la direction des usines de la vallées de la Nièvre.
En 1912, Alice Saint, de la branche rouennaise, veuve d'Henri de la branche de Flixecourt, fait appel à l'architecte Charles Bourgeois pour construire ce château, face aux usines et magasin construits à la fin du XIXème siècle , le long de la voie ferrée en contrebas.
Alice saint, veuve depuis 1907, s'adresse à un architecte alors très en vue dans le nord de la France pour construire sa nouvelle demeure dans le bon goût de la haute bourgeoisie industrielle. Charles Bourgeois est alors en pleine ascension. Il a appris son métier à Tourcoin g, puis en Belgique, avant de travailler en collaboration avec son père, architecte lui aussi. Dans les premières années du XIXème siècle, il travaille essentiellement pour la petite, moyenne, et haute bourgeoisie de Tourcoing et des environs. En 1912, il est nommé directeur de l'école des beaux-arts de Tourcoing, poste qu'il occupera jusqu'en 1940. Le château Blanc est sa première commande dans la Somme, sa cliente est en contact avec les réseaux industriels du Nord. Sa fille aînée Marie a épousé Albert Six, fils d'un industriel lainier bien connu à Roubaix et Tourcoing.
Charles Bourgeois sait s'adapter à la clientèle. Il est capable de réaliser des immeubles de styles très variés, du plus tendance aux intonations art nouveau, au plus classique, dans le bon goût Louis XV qu'affectionne la haute bourgeoisie.
A Flixecourt, il réalise un château familial en pierre de taille, avec seulement des parties très modestes en brique. L'immeuble, au plan ramassé s'élève sur trois niveau, plus un étage sous le toit mansardé. C'est un exercice de style, pour l'architecte formé aux beaux-arts. Les façades principales présentent toutes les caractéristiques d'une architecture néoclassique qui empreinte son vocabulaire décoratif au bâtisses du XVIIIème siècle : frontons triangulaires, bas reliefs de motifs floraux, consoles à volutes, clés ornées de blasons aux motifs végétaux... Un décor très féminins, à l'image de la commanditaire , mais rappelant aussi celle de son défunt mari par la présentation de pots à feu sur les parties les plus hautes. L'originalité de l'immeuble tient aussi à la différence de niveau entre les deux façades principales, du fait de la déclivité du terrain. Le RDC sur jardin, est en réalité un entresol, et l'étage noble apparaît comme un RDC sur la route nationale.
A l'intérieur, à partir de l'étage noble, les pièces sont distribuées autour d'un
hall central, à l'anglaise. Deux escaliers, dont l'un est ouvert de baies ornées de vitraux mènent aux étages.
Le décor intérieur, dans un style relativement sobre, sans exubérance, présente comme les façades des réminiscences du XVIIIème siècle et une couleur dominante blanche.
Autoroute : Européenne A16, Sortie 21 FLIXECOURT
XGPS: /
10h/12h 14/17h
/entre 4 et 8€ en fonctions des spectacles
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