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Église romane avec portail limousin polylobé (d'inspiration mozarabe), nef unique de 28 mètres à 3 travées en berceau.
Le carré du transept, sur trompes, relie la nef au choeur formé d'une travée en berceau brisé et d'une abside en hémicycle.
Choeur et bras du transept ont été surhaussés, probablement pendant la guerre de Cent Ans, pour former une salle de défense. A l'extérieur se voient toujours les consoles de pierre, qui devaient supporter une coursière (ou coursive) en bois, formant ainsi un ensemble fortifié.
Elle est inscrite, en totalité, à l'Inventaire supplémentaire des M.H. depuis le 11 Juillet 1973.
À l'intérieur :
- Vierge à l'enfant en pierre sculptée peut-être du XIVe siècle dite "Notre-Dame de Saint-Paixent", elle faisait, autrefois l'objet de "voyages" (pèlerinages).
- A la croisée du transept, côté nord un chapiteau d'époque médiévale, sculpté de deux serpents entrelacés, symbole de la tentation; l'un parle à une tête humaine à laquelle parle également un poisson; l'autre parle à une seconde tête humaine au corps d'âne. Cette sculpture représente la lutte du Bien et du Mal.
- Le tabernacle, avec sa clôture dite retable, en bois peint faux-marbre blanc et doré, recouvre l'autel primitif en pierre heureusement conservé. Ce retable, daté de la fin du 17ème siècle est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des M.H. depuis le 16 Décembre 1966.
- Enfin, on peut remarquer un bénitier monolithe en granite, d'une période indéterminée, et dans l'absidiole sud du transept des restes de peintures murales du 19ème siècle.
Le roi d'Angleterre, Jean sans terre, et sa suite y ont fait halte le 15 Août 1214.
 Église de Saint-Paixent (doc. Dominique Billet) |  Église de Saint-Paixent (doc. Dominique Billet) |
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Tous les jours
Ouvert en journée
Gratuit
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