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La cure de SAINT-FELIX dépendait autrefois de l'Abbaye de St Lucien de BEAUVAIS qui en possédait les terres et en avait en même temps la seigneurie temporelle. Cette Abbaye était l'une des plus riches du diocèse, où elle possédait de nombreux biens. Les abbés avaient, sur le chemin de THURY, au lieu qu'on appelle Le Château, un manoir.L'église des XIIe, XIVe et XVe est en forme de "T".La nef, de très ancienne construction, a une corniche à modillons grimaçants ; elle est éclairée de chaque côté par quatre petites croisées élevées, étroites, arrondies, dépourvues de tout ornement. Le portail est une ogive romane, en saillie, appuyée sur des colonnettes, et entourée d'un cintre à dents de scie. Les croisées du choeur sont formées d'ogives géminées, couronnées par une rose. Des nervures anguleuses se croisent sous les voûtes. Le clocher, posé sur le choeur, est soutenu par de gros piliers ; il est carré, de reconstruction moderne, terminé par une flèche en charpente qui a remplacé, vers le milieu du dernier siècle, une pyramide en pierres.Une poutre de gloire du XVIe, un lutrin du XVIIe, les fonts baptismaux du XIIe et les autels en boiserie agrémentent la visite de ce monument.SAINT-FELIX eut une maladrerie à l'endroit qu'on appelle de ce nom, du côté de HERMES.Le hameau de FAY-SOUS-BOIS était une seigneurie distincte.LA VERRIERE, lieu autrefois habité, a été détaché de SAINT-FELIX pour être réuni à LA NEUVILLE-EN-HEZ.Il faut signaler qu'on cultivait la vigne à FAY-SOUS-BOIS puisqu'il apparaît dans un contrat d'apprentissage de 1561 que : "Antoine du Cresnoy, vigneron à FAY-SOUS-BOIS, promet de payer 100 s.tz et un demi muid de vin loyal et marchand pour la première année...
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