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L’église primitive de Saint-Christophe existait déjà au milieu du XIe siècle, son plan est parfaitement orienté vers l’Est. Reconstruite au début du XIIe siècle, puis une nouvelle fois au début du XIIIe siècle, l’église a gardé une allure assez homogène : un porche couvert à l’ouest, une nef de 4 travées avec bas-côtés, couverte de croisées d’ogives barlongues, pas de transept, et un chœur de deux travées avec une abside polygonale, flanqué de deux chapelles à chevet plat. L’église Saint-Christophe semble d’influence bourguignonne, comme l’attestent le rang de modillons couronnant l’élévation extérieure, et surtout l’exceptionnelle galerie à 3 colonnes de la façade orientale.Au XVIe siècle, une chapelle a été ajoutée au sud du porche. Au début du XVIe siècle (1505), Pierre Wiriot fait édifier sa chapelle funéraire au sud. La chapelle Wiriot, avec ses clés de voûtes pendantes est le véritable trésor de l’église Saint-Christophe. En 1617, la sacristie, " revestiaire ", est construite dans le prolongement du bas-côté nord. Au XVIIIe siècle sont posés les lambris de revêtement du chœur en chêne sculpté, peint et doré et la chaire. L’église conserve le plus ancien orgue de Lorraine classé au titre des monuments historiques.Au début du XIXe siècle, le petit cimetière entourant le chevet (et dont l’entrée subsiste rue de la Comédie) est abandonné. En 1867, la flèche du clocher est malheureusement détruite.
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