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Ce qu'il faut savoir :
L'église paroissiale semble avoir été érigée non loin d'un monastère du Vie siècle acquis vers 1086 par Gérard le Grammairien, abbé de Saint Augustin de Limoges. Dés cette époque la congrégation a été placé sous la protection de saint Antoine dont la vie légendaire rappelle celle de saint Etienne de Muret et dont le vocable de l'église actuelle garde le souvenir.
Du XIIè s, date de son érection, l'église d'Ambazac ne garde guère de traces. Le choeur fut refait en 1846 et il semble bien que son état actuel date de cette même période ou du début du XVIè s, ainsi qu'une grande partie de la nef et la baie percée dans le mur de la première travée, prés du clocher. Ce furent surtout les grands travaux de 1782 qui donnèrent à cet édifice une grande partie de son aspect actuel : réfection de la charpente et du clocher, du pavement, des voûtes et des portes. Cette même année, un nouveau retable, aujourd'hui disparu est érigé. En 1839-1840, les boiseries intérieures furent repeintes.
En 1875, on va reconstruire le clocher. Le plan de l'église : nef longue voûtée en berceaux dépourvus d'arcs doubleaux ; elle fut consacrée 1166. Le rayonnement de l'ordre dés la fin du XII s déclina à partir de 1471 et connut un bref sursaut au XVII s avec la construction d'une nouvelle église, terminée en 1768. Plusieurs objets ont survécu, les 2 plus célèbres ayant été donnés vers 1790 à l'église Saint Antoine.
Église de plan très simple avec une nef unique de 3 travées se terminant par un choeur à chevet plat. Côté ouest, au-dessus, de l'entrée principale, se trouve une tribune à laquelle on accède par un escalier dont les rampes et la balustrade en fer forgé datées du XVIIè s, sont inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 1983. Au côté se trouve un croisillon témoignant de la présence ancienne d'un transept dont la croisée était peut être surmontée d'un clocher alors qu'au nord, il y a une petite chapelle.
L'église a depuis 1992 connu le début d'une campagne de restauration globale. C'est dans la chapelle nord, consacrée à la vierge et restaurée en 1875 puis dédiée, depuis la dernière guerre, à notre Dame de la Libération, que le nouveau trésor est présenté. Dans cette église se trouvent les pièces maîtresses du trésor abbatial : une châsse byzantine, un reliquaire d'émaux champlevés limousins et une dalmatique de soie brodée d'or (don reçu par Saint Etienne de Muret de l'impératrice Mathilde, épouse d'Henri V d'Allemagne, en 1120).
