De l’église du Xe siècle subsiste une abside semi-circulaire arasée, flanquée de deux massifs contreforts et de trois baies en plein cintre. L’intérieur laisse percevoir des fragments de fresques. Succède à cette église la construction au XIIe siècle d’une église agrandie et de son clocher porche permettant l’accès au transept. Sous l’impulsion de l’Abbé Chicoisne, la décision d’agrandissement fut prise en 1856, dirigée par l’architecte diocésain Guérin et la décoration intérieure confiée au Comte de Galembert, membre de la Société de Saint-Grégoire.
La nef de l’église du XIIe fut coupée en deux, ses murs gouttereaux et ses pignons restants furent rehaussés. Une nouvelle nef et un choeur de plan octogonal traversèrent l’ancien édifice. L’ancienne nef est devenue le transept de la nouvelle église. L’orientation du monument fut complètement modifiée et devint nord-sud. La voûte en berceau lambrissée fut peinte à l’huile par Henri Grandin. L’emploi du silicate de potasse permit l’ornementation des 1200 m2 de peintures murales intérieures à moindre coût en 1859/60, 1864, 1869. Le choix du style roman pour ces peintures fut arrêté. Le sanctuaire est consacré au mystère du Saint-Sacrifice.
Les vitraux ont été réalisés par les ateliers J.L. Lobin (1859) et J.P Florence (1900).
Église Saint-André (doc. les amis de l'église Saint-André) | Pélicans solaires (doc. les amis de l'église Saint-André) |
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