Au XIXe siècle, la petite église voisine de Saint-Pierre-ès-Liens, abandonnée depuis plus de dix ans, est dans un état lamentable. Les curés de la Restauration et de la monarchie de Juillet, soutenus par le conseil de fabrique où siègent les notables, jugent nécessaires de construire une nouvelle église. Ils obtiennent satisfaction sous le second Empire, période où la dévotion mariale est au plus fort et l'église est consacrée en 1859.
Elle a été construite par les nombreux maçons, carriers et ouvriers du bâtiment de Gluges même, tels les Moncany dont on peut admirer les sculptures à l'intérieur ou quelques pierres tombales dans l'ancien cimetière. Elle a subi d'importantes restaurations au milieu du XXe siècle.
En 1958, la rose de la façade est remplacée par deux vitraux de l'atelier toulousain des frères Eschouiz, payés par les paroissiens et les estivants. Parmi eux, on compte Edith Piaf qui avait une dévotion particulière pour la Vierge.
Église de l'Immaculée Conception de Gluges (doc. Ville de Martel) |
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