Cette commune de 288 habitants dispose d'un point de vue remarquable que conseille le guide Michelin. Le village est perché sur la colline, à 126 mètres d'altitude, et surplombe la vallée du bas au sud et celle de Lescu au Nord. Le toponyme villa laisse supposer une implantation romaine sur l'ancien oppidum gaulois transformé en orientale, situés dans la Novempopulanie (territoire des 9 peuples) sont quant à eux occupés par un peuple qui s'appelle les Tarusates.
A partir du Ve siècle, les invasions barbares se succèdent. Vandales, Wisigoths, Vascons, Sarrazins et enfin Normands (vikings qui remontaient l'Adour) déferlent sur les coteaux. Au cours du XIIe siècle et jusqu'au XVe siècle l'Aquitaine va se trouver sous domination anglaise.
En 1337 éclate la guerre de Cent ans qui va se terminer en 1453. Pendant toutes ces années, bien des seigneurs se sont demandés à quelle couronne se rallier avant de choisir la France en 1443. De 1562 à 1598, les Guerres de Religions mettent le pays à feu et à sang. En 1569, sous les ordres de Jeanne d'Albret (mère du Henri IV), les troupes de Montgomery détruisent plus de 200 églises religieuses dans la région tuant un certain nombre de prêtres et de civils. Vielle Tursan fut à un moment en possession de l'Abbaye de Saint Sever. c'est sans doute à ce moment-là que les moines bénédictins cultivent les vignes de Tursan. Elle furent même renommée pour leurs crus dont la gloire atteint son apogée au XVIIe siècle.
Vielle Tursan a aussi connu la Résistance puisque la famille Brethous a accueilli en 1941 les frères Garbarez alors âgés de 9 et 13 ans (leurs parents installés à Saint Loubouer furent déportés en 1943 et ne revinrent jamais). C'est l'ensemble du village qui s'est mobilisé afin de protéger la fratrie et qui permit à la famille Brethous de recevoir le titre de Juste de France.
Les arènes ont été construites par le bénévolat local en 1975/76. Elles font la joie des amateurs de tauromachie lors des fêtes patronales.
Publicité |