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En 838, fondation d'un monastère par l'archevêque de Vienne, Barnard (également fondateur de l'abbaye d'Ambronay, dans l'Ain). Construction de l'église en l'honneur des saints apôtres Pierre et Paul et des trois martyrs viennois : Séverin, Exupère et Félicien.
Entre 932 et 939, les moines cèdent la place à un chapitre de chanoines réguliers ; à partir de 944, les reliques de saint Barnard - extraites de son tombeau et placées dans une châsse d'argent - font de la collégiale un lieu de pèlerinage très fréquenté. Au XIe siècle : essor de l'abbatiale grâce à Léger, abbé de Saint-Barnard en 1025, archevêque de Vienne en 1031 et fondateur de Romans. L'église est placée sous le vocable de saint Barnard qui, peu à peu, remplacera le patronage initial (apôtres et martyrs).
Au XIIIe siècle on reconstruit de l'édifice, qui est agrandi, surélevé, embelli, sur l'initiative de l'archevêque Jean de Bernin ; le choeur et le transept sont entièrement reconstruits, la nef est surélevée, des chapelles sont construites. En 1562 (guerres de Religion) : l'église est pillée par le baron des Adrets ; en 1567, c'est au tour des bandes de Cardé et Geyssans de saccager l'édifice. De 1574 à 1583 : première série de travaux pour mettre l'édifice hors d'eau. Durant la seconde moitié du XVIIe et au début du XVIIIe siècle : une deuxième campagne de restauration voit le jour.
En 1796 une partie de la collégiale est vendue à des particuliers, comme biens nationaux. En 1857 : malgré l'intervention de Prosper Mérimée et de la Commission des monuments historiques, destruction du cloître roman (pour permettre l'aménagement des quais de l'Isère). Durant le XIXe et le XXe siècle, les campagne de restauration se succèdent. Enfin, en 2000 : dans le cadre d'une " commande publique " aidée par l'Etat, mise en place, sur la façade occidentale, de nouveaux vitraux conçus par l'artiste allemand Georg Ettl et réalisés par les maîtres-verriers de la maison Thomas (Valence)
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