Publicité
Le Château de la Fresnaye est un bel exemple de "campagne ", recherchée en raison de la proximité de Paris, du XVIIIe siècle transformée et aménagée en château bourgeois au XIXe siècle.En effet, dès la fin du XVIIIe siècle, des bâtiments nouveaux apparaissent à Combs-la-Ville. Ce sont les " châteaux ", en vérité grosses maisons bourgeoises, bâties le plus souvent sur l'emplacement de ruines médiévales ou de constructions du XVIe siècle. C'est le cas du Château de la Fresnaye mais aussi des châteaux du Breuil, de Mennechy (villa Notre-Dame : actuel Hôtel de Ville), des Marronniers (ancien Hôtel de Ville), de Cagny (en ruine, rasé en 1980), et du Petit Chêne (parc Arthur Chaussy).Sous la Révolution et l'Empire, le Château de la Fresnaye appartient à l'auteur dramatique Alexandre Duval, membre de l'Académie Française. Ses comédies furent à l'affiche du Théâtre Français qui, à cette époque, joua 1444 représentations de ses pièces. Adversaire des Romantiques l'étoile d'Alexandre Duval cesse rapidement de briller. Il vend alors son château. Considérant l'intérêt du château étant donné son emplacement en plein centre de la ville et en face des écoles, la commune acquiert la propriété en 1946 pour 700 000 francs. Une commission chargée d'étudier l'utilisation du château fait alors les propositions suivantes : pavillon d'entrée, logement d'employés communaux, garages loués, douches publiques, cours techniques et salle des fêtes.En 1999, des travaux de rénovation du Château de la Fresnaye sont engagés conjointement à l'édification des immeubles de la place. La restauration de la façade est menée dans le cadre d'un contrat régional pour un coût de 2,5 millions de francs. La maîtrise d'ouvrage des travaux intérieurs est confiée au SAN de Sénart pour un coût de 4 millions de francs.
Le château accueille aujourd'hui au rez-de-chaussée, deux très belles salles d'expositions, et dans ses étages, les services municipaux de la Jeunesse, des Sports et de l'Animation culturelle et festive.
Publicité |