Le pigeonnier, de plan carré, est dit de type "mulet". Il rappelle les caractéristiques architecturales que l'on retrouve plutôt dans le Sud de la France. Ses angles et le bandeau sont en pierre de taille et le reste est en moellons. Les 700 boulins sont réalisés en poteries scellées les unes aux autres par du mortier de chaux, puis disposés en "nid de guêpes".
A l'intérieur au rez-de-chaussée il y a un fournil et le sol de l'étage est en terre cuite, dans une forme unique en Côte d'Or : en hexagone allongé.
Sa toiture a été successivement couvertes de tuiles mécaniques, de tuiles plates et de tuiles canal vers 1940. Le toit a une seule pente sans ressaut orientée vers le Sud afin de protéger les pigeons des vents dominants et froids venant du Nord.
La fenêtre d'envol des pigeons est orientée à l'Est, sur la plage en pierre de taille.
En 1603 il dépend de l'Abbaye de saint Bénigne de Dijon et Jean Moisson en est le seigneur à partir de 1608.
Il appartient à l'ancienne ferme du lieu-dit Coron, appelé aujourd'hui Beauregard.
En 1635 le pigeonnier faisait partie d'un domaine composé entre autre d'une maison seigneuriale, de divers bâtiments dont à environ 400 mètres de là une autre maison, une grange, une écurie et une bergerie. Il était en limite extérieure avec l'ancien mur de clôture de la ferme. La famille Bernardon conservera ces terres pendant plus de 150 ans.
En 1760 Beauregard, suite à une vente, fait partie de la mense épiscopale et devient la résidence d'été des évêques de Dijon.
Après 1789, Beauregard fut vendu comme bien national et fut en grande partie détruit.
Coron fut vendu à part du reste du domaine.
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