Cette chapelle fut construite entre 1923 et 1937, en l'honneur de la future sainte locale : Thérèse Martin, née en Alençon. A l'époque, elle n'est pas encore canonisée.
Le projet de construction de cette chapelle est le premier au monde à l'époque en l'honneur de sainte Thérèse-de-l'Enfant-Jésus. Dans les mêmes années, une autre chapelle se construit, celle des Orphelins Apprentis d'Auteuil, qui sera achevée avant celle d'Alençon.
Le décor de la chapelle est confié à un ancien élève de l'établissement, devenu maître verrier et décorateur, un des plus en vogue de son époque : Louis Barillet, dont les ateliers sont situés à Paris (XVe arr., square de Vergennes). C'est un décor complet et cohérent qui est réalisé : vitraux, ornements liturgiques, mobilier, objets, mosaïques...
La chapelle est partiellement détruite en juin 1944. Par chance, la grande majorité des vitraux, qui n'avaient pas été posés, a été sauvée et sont aujourd'hui visibles. Ceux du chœur (représentant quatre étapes de la vie de Thérèse), des transepts (Vierge à l'Enfant, saint François-de-Sales) ainsi que la rosace, ont eux été détruits.
Après le temps de la reconstruction, une nouvelle rosace est réalisée par le fils de Louis Barillet, Jean, sur le même thème iconographique. Cette nouvelle verrière n'est plus en verre industriel comme l'était la première, mais en dalle de verre et ciment. Cette rosace fera l'objet d'une restauration au printemps 2015.
Aujourd'hui, la chapelle est ouverte tous les ans à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, et propose ponctuellement des expositions, gérées par l'Association pour la Sauvegarde et l'Embellissement du Patrimoine de Saint-François-de-Sales (ASEP-SFS).
Prendre contact avec l'Association pour la Sauvegarde et l'Embellissement du Patrimoine de Saint-François-de-Sales (ASEP-SFS) : patrimoine@sfsales.fr
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