La chapelle du prieuré de Penfao (détruit avant 1940) relevant de l'abbaye augustine N-D de Paimpont , "Saint-Georges" est un exemple, rare en Loire-Atlantique, d'édifice cultuel rural (seconde moitié du XVIIs. pour l'essentiel). "Négligée" des restaurateurs des XIX et XX s en raison de la reconstruction de l'église voisine de Guénouvry en 1846 .BIBLIOGRAPHIE: 1986, S. Babin " Le pays de Gueméné-Penfao" . 2000: M-P Guérin "La paroisse de G-P au XIX" in "Enquêtes et documents" HISTOIRE: prieuré d'origine médiévale. Peu d'archives retrouvées à ce jour. Plusieurs aveux des années 1670 (A.D.44: B793) mentionnent "la maison du prieuré d'environ 60 pieds, une autre maison au devant, un jardin au derrière vers midy, la chapelle avec son clocher et le cimetière au-devant d'icelle.". Les prieurs des XVIet XVIIs sont le plus souvent issus de la famille du puissant château voisin de Bruc. DESCRIPTION: Plan très simple: rectangle (16m par 8m ?), orienté, avec choeur à trois pans l atéralement percé d'une baie en plein cintre à larges ébrasements intérieurs. Toiture à croupes d'où s'élève une chambre de cloches en charpente protégée d'ardoises. Le portail principal ouvre à l'ouest sur le chemin de Bruc; une porte étroite sur le flanc Sud à la jonction du choeur donne sur la parcelle (en prairie aujourd'hui) de l'ancien cimetière (prioral puis frairial). La nef est éclairée par deux baies percées symétriquement dans l'axe des deux murs goutterots. Les maçonneries, enduites sont de moellons de grès et schistes locaux, les encadrements de baies , de pierres de schiste bleu de Nozay de grande taille. Charpente à quatre fermes puissantes et deux niveaux de pannes. Intérieur plafonné de planches brutes (pas d'indices de lambris de voûte) ; sol dallé de schiste, rectangles de grande taille; murs intérieurs crépis sans décors hormis peut-être des faux appareils (tracés blancs sur fond bleu nuit) dans les ébrasements des baies. Le retable du fond de choeur, à p anneaux de bois moulurés XVIII portant la toile peinte de Saint Georges terrassant le dragon , le devant d'autel et les deux meubles bas latéraux, un petit placard encastré au-dessous de la baie N-E, la clôture de choeur à balustres plats, les colorations bleues rehaussées de liserés clairs, les bancs des fidèles (1), les vitraux à verres blancs donnent à cette chapelle une homogénéité et une authenticité désormais exceptionnelle en Loire-Atlantique. (J-P G 10-9-03) (1): l'ensemble de ces mobiliers a été protégée au titre des O.M. en 2-2001
Classé monument historique
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