Publicité
Chapelle à chevet plat dont les murs en pan de bois datent de 1600 et la façade, comme les murs en briques, de 1863. Elle fut restaurée en 1984. Sa renommée dépassait autrefois largement les frontières de la commune.
Deux boeufs paissaient dans un pré : l'un mangeait beaucoup... et maigrissait, l'autre se contentait de lécher une grosse pierre et engraissait. Le maître des animaux, ennuyé de voir l'un de ses boeufs maigrir et étonné de voir l'autre grossir, les observa. Il s'aperçut du miracle et, par curiosité, souleva la pierre. II trouva alors une statue de la Vierge. [...] on édifia une chapelle sur cet emplacement.[....]
Aux 16ème et 17ème siècles, les voyageurs qui empruntaient le chemin Orléans-Bourges, à cheval ou à pied, avaient coutume de passer la nuit dans une des cinq auberges ou "hostelleries" du village à la qualité fort réputée à l'époque. C'était l'occasion de faire une halte à la Chapelle de la Maladrerie et, pour prendre soin de son âme, le seigneur ou le manant, le commerçant ou le mendiant, n'hésitait pas à y jeter quelques offrandes. Il y avait bien un tronc placé à portée de main, mais on préférait jeter des pièces à travers les barreaux, sur le carreau de la chapelle.
Alors nommée Chapelle de la Maladrerie, sans doute parce qu'un établissement où l'on "soignait" les lépreux existait à Pierrefitte à l'époque. Pierrefitte était en effet un lieu de passage très fréquenté (rare village où l'on pouvait passer la Sauldre à gué) et la lèpre, un des grands fléaux du Moyen-Âge ne l'avait pas épargnée. La chapelle, ou le bâtiment qui la précédait, devait appartenir à cet "hôpital". Au cours des siècles, elle est devenue : Chapelle des Miracles, Chapelle de la Bonne-Dame, Chapelle des Sept-Douleurs.
Publicité |