Chapelle édifiée après la Seconde Guerre Mondiale et inaugurée en 1954.
Le 4 août 1944, la Wehrmacht investit Ambazac et recherchant juifs et résistants ordonne aux employés municipaux de grouper la population sur la place centrale. Dans la foule il y a Roger Fourno. Elève au Lycée Gay Lussac, Roger a moins de vingt ans et est un des plus jeunes résistants. Il a été libéré un an plus tôt du camp de Nexon où il avait été interné. Tous les hommes âgés de 18 à 60 ans voient leur dernière heure arrivée pouvant tous être suspectés d'être des maquisards. Pendant près de deux heures, ils attendent sous la menace de fusils-mitrailleurs. Avec courage l'abbé Landon, curé de la paroisse, s'offre en otage pour préserver ses paroissiens mais les Allemands le reconduisent vers son église où il ne lui reste plus qu'à prier " Si la population est épargnée par les Allemands, je construirais une chapelle de mes propres mains ".
Un officier de la Wehrmacht sort un registre et demande aux personnes énoncées de sortir du groupe. Personne ne bouge et une vérification des identités s'ensuit. Deux hommes sortent des rangs et pensent qu'il s'agit de leur dernière heure, ils sont emmenés au rez-de-chaussée de la mairie pour y être interrogés. C'est alors que surgit une estafette venue porter un pli à l'officier allemand qui se voit appeler en renfort sur la route de Paris où une colonne est aux prises avec les maquisards.
L'Abbé Landon l'a promis. En juin 1954, la chapelle Notre Dame de La Libération est bénie par l'évêque de Limoges Mgr Rastouil.
Par l'A20, 1er entrée dans le bourg d'Ambazac en direction du Collège. 1ère route à droite aprés celui-ci.
Publicité |