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Cette chapelle du XIXe siècel a été édifiée à la suite d'un voeu prononcé par le population frappée par le choléra et le phylloxéra qui détruisit les vignes. Pèlerinage à Notre Dame des Champs chaque année le 15 août. En Aunis et Saintonge, l'hiver 1788-1798 fut caractérisé par sa longueur et sa dureté. Les vignobles de la commune de Saint Sauveur dépérissaient en raison des gelées, des vers. Des centaines d'hectares étaient plus ou moins infectés. En 1832, la population accusée le Maire de négligence malgré ses observations et ses recours auprès du Préfet. En 1834, survint, non plus sur les cultures mais les habitants eux-mêmes, une maladie : le choléra morbus. La commune la plus touchée dans la région fut Saint Sauveur. C'était la désolation la plus complète. On fit alors v?u d'élever une chapelle dans un lieu de la commune. On oublia la chapelle promise, quoique dans les vignes les vers reprennent leur néfaste travail. En 1846, le maire demande des secours à la Préfecture. On ne pensait plus qu'à laisser les vignes à l'abandon. La terre, même si on arrachait les ceps, était impropre à cultiver le blé. Et voilà que l'on se rappela du v?u. Le 8 juillet 1850, le conseil Municipal donna son accord pour la construction d'une chapelle sur le territoire de la commune, "grâce à une souscription publique". Celle-ci s'étant avérée insuffisante pour la construction de l'édifice, la préfecture prit à sa charge le reste des frais. Le v?u fut ainsi réalisé. "Il a été convenu qu'à l'occasion de la destruction des vers qui ravageaient les vignes, il y a quelques années, on ferait une chapelle votive pour remercier Dieu de la cessation de ce fléau" (1849)
La chapelle fut terminée en 1854. Monseigneur Villecours, évêque de La Rochelle, vint la bénir. A noter : à l'intérieur de cette chapelle, se trouve une statue de Notre Dame d'Afrique.
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