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En 1620, avec l'aide de l'Evêque Jean-Pierre Camus, les Capucins bâtissent leur couvent sur le promenoir. Ils demeurent jusqu'à leur dispersion en 1790. Caserne, puis loué pour être un théâtre, le bâtiment ainsi que la chapelle furent préservés de la destruction.Le 2 Février 1826, Mr Devie, évêque de Belley, acquiert les bâtiments incluant la chapelle, il y installe les pères maristes qu'il incite sans succès à être des missionnaires diocésains. Néanmoins il propose à Jean-Claude Colin un échange, qui est accepté, le couvent contre la maison Pichat (entre rue du Chapître et place Popiélusko, démolie aujourd'hui).En octobre 1832, Jean-Claude Colin, fondateur de la société de Marie, installe la congrégation dans la " Capucinière " qui devient le " berceau de la société ". Jusque là ses membres étaient hébergés au collège-séminaire (maintenant collège Lamartine).En 1834, les pères maristes établissent un cours de théologie pour les novices et créent un pensionnat pour les enfants des familles aisées qui cessa en 1840 après avoir accueilli jusqu'à 40 élèves. La chapelle est restaurée.En 1836, le pape Grégoire XVI accorde son approbation à la société dont le rôle missionnaire s'exerça particulièrement en Océanie mais aussi au Canada. En 1908, Pie X décerne au père Colin le titre de vénérable.En 1844/1845 une aile est adossée au flanc sud des bâtiments d'origine, d'autres aménagements sont effectués côté du levant.En 1880 les pères sont expulsés, seuls quelques frères âgés demeurent et les locaux sont loués aux frères des écoles chrétiennes jusqu'en 1897, le scolasticat revient jusqu'aux lois contre les congrégations religieuses en 1903.En 1903, nouvelle expulsion et c'est en 1910 que les soeurs de Saint-Joseph créent un pensionnat, quelques pères maristes y passent leur retraite. Les offices seront célébrés dans la chapelle et ouverts au public jusque dans les années 1950.En 1958 la Ville de Belley achète les immeubles pour en faire l'établissement d'enseignement le Bugey. C'est à cette époque que l'intérieur de la chapelle fut détruit.A noter que Daniel-Rops, écrivain à succès de la première moitié du XXe siècle qui vécut à Belley, avait situé son roman " Mort où est ta victoire ? " à Saint-Pierre Sengelin (Belley), entre autre dans le pensionnat Sainte Mathilde (couvent du promenoir).
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