Liscorno, charmant village de la vallée du Leff, érigé sur un plateau verdoyant qui descend en pente douce vers les eaux claires et limpides de la rivière, existait déjà à l'époque gallo-romaine. Un camp romain situé sur la voie Coz-Yaudet / Cusson y était implanté.
Au XIIe siècle, Geslin, fils d'Henri d'Avaugour, comte de Penthièvre et de Mathilde de Vendôme reçut en partage les terres qui deviennent la Seigneurie de Coatmen.
Dès la fin du XIIe siècle, Geslin devient fondateur de Notre Dame des sept douleurs connue actuellement sous la vocable de Notre Dame de Liscorno. La légende dit que Geslin fit construire cette chapelle en souvenir de sa femme Jacquette. Celle-ci venait à cheval à Liscorno, pour y puiser l'eau clair de la fontaine. Un jour de grande tempête, on la trouva morte au pied d'un arbre.
Le lieu de culte devient rapidement populaire, des pèlerinages s'y déroulaient, des miracles et des guérissons aussi.
Lorsqu'il fallut la reconstruire, suite aux guerres et aux pluies torrentielles, le Pape URBAIN VI, par cette pontificale en date du 12/01/1380, accord à des indulgences à tous ceux qui contribuèrent à sa construction.
En 1485, elle devient siège de la juridiction de la baronne des Coatmen. Des fourches patibulaires furent dressées au lieu-dit la Justice.
En 1705, un incendie la détruit partiellement. De ce fait, elle s'enrichit au XVIIIe siècle, d'un mobilier remarquable.
La façade sud et le pignon ouest datent du XIVe siècle, le clocher pignon s'ouvre par un portail en arc brisé, surmonté d'une niche accueillant la statue de Saint Eloi. La façade sud présente deux baies garnies de vitraux en arc brisé à deux lancettes.
Le portail est surmonté d'une niche qui abrite la vierge à l'enfant. La façade Nord et le pignon est accolé à la sacristie datent du 1707 et sont plus simples.
A l'intérieur, le choeur liturgique, le transept et la nef sont surmontés d'une voûte lambrissée en bois, peinte en bleu avec des rinceaux blancs.
Le choeur et le transept abritent des retables poly-chromés, ornés de statues et de tableaux: la desserte du Saint Esprit, l'éducation de la vierge de Jean Bléoin 1786, et la donation du Rosaire (auteur inconnu).
La chapelle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des MH depuis 1963. Le mobilier intérieur est classé. Un calvaire du XVIe siècle, orne le placître.
Après une longue période de fermeture '2018_2023 pour restauration de la charpente, de la voûte et de la toiture ,la chapelle est enfin réouverte aux visiteurs.
Chapelle Notre-Dame de Liscorno (doc. Mairie de Lannebert) | Chapelle Notre-Dame de Liscorno (doc. Mairie de Lannebert) |
Portail sud (doc. Mairie de Lannebert) | Chapelle Notre-Dame de Liscorno (doc. Mairie de Lannebert) |
Retable du choeur (doc. Mairie de Lannebert) | Voûte de la nef (doc. Mairie de Lannebert) |
Retable du transept sud (doc. Mairie de Lannebert) | Autel du transept sud (doc. Mairie de Lannebert) |
Tableau du retable central (doc. Mairie de Lannebert) | Chapelle Notre-Dame de Liscorno (doc. Mairie de Lannebert) |
Restauration de la charpente (doc. Mairie de Lannebert) | Restauration de la charpente (doc. Mairie de Lannebert) |
La chapelle et le placêtre sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des MH depuis 1963. Le mobilier intérieur est classé.
Partir de Saint-Brieuc en direction de Lanvollon. Prendre ensuite la route qui mène à Paimpol, à 4 km delà Liscorno sur la gauche.
La chapelle est ouverte pour les journées du patrimoine, des pardons, des fêtes locales,à la demande des offices de tourisme, des clubs de randonnées,des Associations:UTL...à la demande des particuliers après contact avec la mairie de Lannebert 22 et selon les possibilités.
Visite gratuite
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