Plusieurs fois reconstruite, la chapelle de Saint-Tropez hors les murs, plus communément appelée chapelle du Couvent, est intimement liée à l'histoire de la commune et à celle de sa figure tutélaire, Saint Tropez.
Des légendes ont participé à la renommée de la chapelle : la première de ces légendes situait en effet son emplacement à l'endroit où serait enterré le corps de Saint Tropez. Il n'existe hélas pas de preuves dans ce sens.
La seconde légende prétendait que la première chapelle se trouvait au centre de l'ancien village médiéval de Saint-Tropez, mais les fouilles conduites en 1995 par le Centre archéologique du Var ont seulement permis de mettre à jour que le lieu abritait les ruines d'une villa romaine et d'un cimetière antique.
S'il n'est pas possible d'affirmer aujourd'hui avec certitude que la chapelle existait avant la refondation du village par des familles génoises en 1470, la première mention officielle de cet édifice se trouve dans le deuxième cadastre de Saint-Tropez, à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.
Le 28 octobre 1554, le Conseil de communauté délibère pour " faire la chapelle de Saint-Tropez à laquelle tous les hommes doivent contribuer par des journées de travail sous peine d'amende ". Comme les nouveaux habitants de Saint-Tropez se barricadaient à l'époque derrière les murailles délimitées par les tours que nous connaissons encore aujourd'hui, sous le nom de tour Vieille, Jarlier ou du Portalet, l'édifice se trouvait de fait en dehors des murs, d'où sa dénomination historique de " chapelle de Saint-Tropez hors les murs ".
La chapelle n'est pas ouverture au public, sauf concerts ou durant les Journées européennes du Patrimoine.
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