Histoire succincte.
Le promontoire de Gillons, face au Vercors, a servi de lieu de culte aux Celtes, puis aux Gallo-romains.
Son histoire se perd dans la nuit des temps... Les vestiges d'une église paléochrétienne sont visibles sous la chapelle seigneuriale.
Les Bénédictins de Montmajour fondent le prieuré de Sainte Marie de Gillons au XIIe siècle. La nef de la chapelle date de cette époque.
La paroisse de Gillons est créée au XVe sous le vocable de Saint Théobald. Elle dépendait de l'archevêché de Vienne. Agrandissement du choeur. Rajout d'une chapelle seigneuriale par les seigneurs de Clérivaux.
A la Révolution, Gillons est vendu comme bien national. Deux lots : l'église et le cimetière d'un côté, le presbytère de l'autre. Jusqu'à l'effondrement du toit vers 1952 le curé de Saint Jean d'Octavéon assure néanmoins un culte épisodique à Gillons.
Après 50 ans de ruine, les travaux de restauration durent quatre ans : de 2006 à 2010. La chapelle de Gillons, empreinte d'une ferveur spirituelle millénaire, incarne depuis des siècles l'histoire et la culture de la Drôme des Collines
Chapelle de Gillons (doc. Perrine Guichard) | Chapelle de Gillons (doc. Perrine Guichard) |
Chapelle de Gillons (doc. Perrine Guichard) | Chapelle de Gillons (doc. Perrine Guichard) |
A l'entrée du village suivre les panneaux "chapelle de Gillons" sur environ 3 km.
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