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Ce qu'il faut savoir :
Le 28 octobre 1572, Bertrand Moreau, allié aux d'Anthenaise aprés les Du Fresne fonde la chapelle. Son fief, mentionné au XIIs relevait du château de Baugé; il prend son nom actuel en 1210. Vers 1860-75, Alphonse de la Devansaye commandite de grands travaux de réaménagement sur cette chapelle, dédiée désormais à Saint René, ornée de vitraux du 1 ° quart du XVIs, d'un retable de bois doré acheté au chateau voisin (de Brion à Chavigné). Plusieurs plans, coupes et élévations signées "E. Bretaud, 1860" se rapportent avec fidélité à la restauration-réaménagement réalisée alors. La chapelle, de plan rectangulaire, à deux travées voûtées d'ogives éclairées chacune d'une baie est orientée au Sud ; dans le mur gouttereau N est ménagé l'oratoire seigneurial; le clocheton hexagonal sommant le pignon de façade a été reconstruit dans les années 1860 avec une fidélité d'ensemble assez rare pour l'époque ( la comparaison des quelques dessins antérieurs donne de précieuses indications); dans le décor architectural des élévations extérieures, il faut remarquer une remarquable frise de corniche à motifs animaux et végétaux pleins de fantaisie, apparemment indemme de restauration; la charpente comporte trois fermes principales dont une refaite; trois tirants métalliques, du XIX la renforcent : le voûtement existant reste d'ailleurs à expertiser (il pourrait bien être un élément du programme de 186O, lié au parti architectural et décoratif intérieur très homogène. Les vitraux ont donné lieu à une expertise en 1994. Dans la grande baie à trois lancettes trilobées du pignon E, une "Passion du Christ" du 1 ° quart du XVIs (mais avec régistre inférieur du XIXs. Mal documentée encore); dans le mur goutterot Sud, l'une des baies est vouée à Saint Christophe (XVIs, dans un encadrement d'architectures XIX, cf Corpus vitraerum), l'autre serait entièrement XIX; en façade Ouest, Saint René et Sainte Barbe (1 ° quart XVI, avec en tympan, des Anges XIX-XX). Le retable en cours de restauration en fin 1998 serait flamand des milieu XV et début XVIs; un chemin de croix, peint sur bois, du XVIIs ?, vient en complément , pour 8 stations, des scènes du retable.
