Entrée de l'ossuaire
(doc. Christophe Fouin/DAC )
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Partez à la découverte des entrailles de Paris : de galeries souterraines en salles de sépultures, baladez-vous dans les catacombes.
L’origine des Catacombes de Paris (qu’il vaudrait mieux appeler «ossuaire municipal») remonte à la fin du XVIIIe siècle.
L'appellation de "Catacombes" a été donnée à cet ossuaire en référence aux Catacombes de Rome, nom donné primitivement à un cimetière antique situé non loin de la Voie Appienne.
Le cimetière des Innocents (près de Saint-Eustache, dans le quartier des Halles) avait été en usage pendant près de dix siècles et était devenu un foyer d’infection pour tous les habitants du quartier. Après de multiples plaintes, le Conseil d’État, par arrêt du 9 novembre 1785, prononça la suppression et l’évacuation du cimetière des Innocents.
Ce sont d’anciennes carrières qui furent choisies pour déposer les ossements ; la Ville de Paris venait en effet de se doter d’une inspection générale des Carrières dont le rôle était la consolidation des voies publiques minées par les carrières. Les carrières « de la Tombe-Issoire » furent l’objet de travaux comprenant une grande part de maçonnerie et de soutènement de galeries, complétés par le creusement d’un escalier flanqué d’un puit pour déverser les ossements.
La translation des restes put commencer après la bénédiction et la consécration du lieu le 7 avril 1786 et se continua jusqu’en 1788, toujours à la tombée de la nuit et selon un cérémonial constitué d’une procession de prêtres en surplis qui chantaient l’office des morts le long du trajet emprunté par les tombereaux chargés d’ossements et recouverts d’un voile noir. Par la suite, ce site allait, jusqu’en 1814, recueillir les ossements de tous les cimetières de Paris.
Dès leur création, les Catacombes suscitèrent la curiosité. En 1787, le Comte d’Artois, futur Charles X, y descendit en compagnie de dames de la Cour. L’année suivante, on mentionne la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. En 1814, François 1er, empereur d’Autriche, résidant en vainqueur à Paris les visita. En 1860, Napoléon III y descendit avec son fils.
Entrée de l'ossuaire (doc. Christophe Fouin/DAC ) | Catacombes (doc. Christophe Fouin/DAC ) |
Port-Mahon (doc. Christophe Fouin/DAC ) | Quartier de Cazerne (doc. Christophe Fouin/DAC ) |
Cimetière des innocents (doc. Christophe Fouin/DAC ) | Catacombes (doc. Christophe Fouin/DAC ) |
Catacombes - lampe sépulcrale (doc. Philippe Ladet) | Catacombes - "c'est ici que le plus grand des maîtres, le Tombeau..." (doc. Philippe Ladet) |
Catacombes - ossements de l'église Sainte Croix de la Bretonnerie (doc. Philippe Ladet) | Catacombes - crânes (doc. Philippe Ladet) |
Catacombes - le tonneau (doc. André Arden) | Catacombes - crânes (doc. André Arden) |
Catacombes - crânes (doc. André Arden) | Catacombes - crâne (doc. André Arden) |
Catacombes - détail Port-Philippe (doc. André Arden) | Catacombes - détail Port-Philippe (doc. Christophe Fouin) |
Label Musées de France.
Ouvert du mardi au dimanche de 10:00 à 20:00 . Fermé le lundi et certains jours fériés (dimanches de Pâques et de Pentecôte).
Fermeture des caisses à 19h
10 € , tarif réduit : 8 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. Des audioguides en français, anglais, espagnol, sont proposés aux visiteurs dans la limite des stocks disponibles.
Tarif : 5 euros
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