Redécouverte en 1983, cette cave-carrière doit son nom à François Adrien Delacroix. Ce notaire parisien était propriétaire de cette carrière au début du XIXe siècle. Il avait acquis à cet endroit une grande propriété ayant appartenu au XVIIIe siècle à une riche famille de la bourgeoisie, la famille Vieillard.
Organisation de la cave-carrière Delacroix : À l'origine, la galerie principale débouchait par une porte charretière dans la rue de Paris (actuelle avenue Maurice Thorez). Cet accès a été supprimé lors du percement de l'avenue du Maurice thorez, en 1947, ce qui a réduit notablement le réseau de caves (700m visitable) qui s'étendait, à l'origine, sur plusieurs kilomètres de souterrains. L'accès se fait à présent par une carrière de calcaire grossier exploitée par la méthode de "hague et bourrage". Des hagues de pierres sèches maintiennent du remblaie qui comble les vides laissés par l'extraction. Des "piliers à bras" viennent renforcer ces murets.
La partie transformée en cave-carrière est formée par de vastes galeries maçonnées d'environ 4 m de large et renforcées avec des arches. D'autres galeries ont été renforcée par des piliers maçonnés en pierres de taille.
Au carrefour de quatre galeries, se trouve une coupole formant un dôme de 7 mètres de largeur sur 14,5 mètres de hauteur qui débouche sur un puits. La taille démesurée de cette coupole, entièrement appareillé en pierres de taille, reste un mystère. Néanmoins une hypothèse est illustrée par la présence d'un mat en bois qui permet la remontée des champignonnistes. À l'extérieur, à l'emplacement de la coupole, un monticule de terre supportant la dalle de couverture. Il est entouré d'une couronne d'acacias, arbre dont le bois était utilisé par les carriers pour les étaiements.
Publicité |